Avant de vous expatrier, il est sage de passer un examen médical complet, surtout si le système de santé de votre destination est limité. Prenez rendez-vous avec votre médecin entre un et trois mois avant votre départ pour vérifier votre santé générale et discuter de vos médicaments actuels. Assurez-vous de renouveler vos prescriptions et de prévoir une réserve de médicaments si ceux-ci ne sont pas disponibles à l’étranger. Discutez avec votre médecin de la nécessité d’obtenir des vaccins additionnels ou de commencer un traitement préventif contre la malaria. Les femmes devraient également envisager une consultation gynécologique. Il est également judicieux de faire un contrôle dentaire avant de partir, surtout si les soins dentaires sur place sont risqués en raison de faibles normes sanitaires, pouvant mener à des infections telles que l’hépatite B. Enfin, si vous rencontrez des problèmes psychologiques ou familiaux, il est conseillé de demander de l’aide avant de partir, car le stress lié au changement de vie peut aggraver ces situations.
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ToggleVaccinations supplémentaires
Pour un long séjour, il est probable que l’on vous recommande plus de vaccins que pour un court voyage, due au risque accru de contracter certaines maladies. La pertinence de ces vaccins supplémentaires doit être évaluée avec votre médecin en fonction de votre destination et du type de séjour prévu (en ville, à la campagne, statique ou nomade, dans des conditions confortables ou spartiates). Les vaccins contre l’hépatite B, la fièvre typhoïde, la rage ou l’encéphalite japonaise peuvent être suggérés pour les longs séjours. Votre médecin vous informera des vaccinations nécessaires.
Prévention de la malaria
Les effets des traitements préventifs contre le paludisme, tels que Lariam®, Malarone® ou Supracycline®, ne sont pas bien connus pour une utilisation de plus de deux ans, et les données sur les effets secondaires à long terme sont limitées. Toutefois, l’expérience montre que ces médicaments restent sûrs sur la durée. Pour un long séjour dans une région où le paludisme est endémique, un traitement préventif de trois à six mois est souvent conseillé le temps de s’installer et de trouver des infrastructures médicales fiables. Par la suite, il peut être possible d’arrêter le traitement, à condition de consulter rapidement en cas de fièvre pour éliminer tout risque de paludisme. Certains centres spécialisés en médecine des voyages offrent des kits de diagnostic rapide du paludisme, permettant un dépistage autonome et fiable.
Pour les femmes enceintes et les jeunes enfants, un traitement antipaludique à long terme (plus de six mois) peut être envisagé. Le risque d’effets secondaires de ces médicaments est généralement inférieur à celui d’une infection grave par la maladie.
De manière générale, il est essentiel de se protéger contre les piqûres de moustiques en utilisant régulièrement des répulsifs sur la peau et les vêtements, en dormant sous une moustiquaire imprégnée et en installant des moustiquaires sur les portes et fenêtres.
Assurance et contacts utiles
La couverture de base de l’assurance maladie suisse LAMal est limitée lorsque vous travaillez à l’étranger. Informez-vous auprès de votre assurance ou employeur pour une couverture complémentaire. Les assurances internationales peuvent être plus économiques que les options suisses en cas d’expatriation. Avant de partir, il est également utile de dresser une liste de contacts dans votre pays de destination. Le site du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) fournit des informations utiles sur les ambassades suisses, les cliniques et les écoles recommandées. Les expatriés déjà sur place peuvent aussi vous aider dans ces démarches.
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